Ce volume fait partie d’un ensemble de documents, manuscrits et ouvrages ayant appartenu à Rolland Cahen, le traducteur de Carl Gustav Jung.
“Selon C.G. Jung, le sentiment religieux habite l’homme de manière toute naturelle. Pour énoncer que la religion est “une attitude particulière de l’esprit humain”, il se fonde sur sa grande expérience de psychiatre, de psychologue, et sur sa profonde compréhension des rêves et des images archétypiques jaillies de l’inconscient, les mandalas par exemple. C’est en 1937, à l’aube des terribles conflits qui vont ensanglanter le monde, que C.G. Jung encourage ses contemporains à prendre conscience de l’existence du “Dieu intérieur” et, ainsi, à se protéger des “épidémies psychiques, des forces inconscientes” qui peuvent enténébrer le monde. Interprétant dans cet ouvrage les rêves d’un homme de science, il montre donc l’importance de l’expérience religieuse primordiale, indépendante de ce que les confessions en ont fait. “L’homme peut réaliser des choses étonnantes si elles ont un sens pour lui. Mais la difficulté est de créer ce sens”, dit Jung. ”
En Français, Buchet Chastel 1961. In-8 broché, quelques pages non coupées, 222 pp. Avec le prospectus promotionnel de l’ouvrage “Problèmes de l’ame moderne”.
Carl Gustav Jung, médecin psychiatre suisse (1875-1961). Fondateur de la psychologie analytique et penseur influent, il est l’auteur de nombreux ouvrages. Son œuvre est liée à la psychanalyse de Sigmund Freud, dont il a été l’un des premiers défenseurs et dont il se sépara par la suite en raison de divergences théoriques et personnelles.
Dans ses ouvrages, il mêle réflexions métapsychologiques et pratiques à propos de la cure analytique.
Jung a consacré sa vie à la pratique clinique ainsi qu’à l’élaboration de théories psychologiques, mais a aussi exploré d’autres domaines des humanités : depuis l’étude comparative des religions, la philosophie et la sociologie jusqu’à la critique de l’art et de la littérature.
Carl Gustav Jung a été un pionnier de la psychologie des profondeurs : il a souligné le lien existant entre la structure de la psyché (c’est-à-dire l’« âme », dans le vocabulaire jungien) et ses productions et manifestations culturelles. Il a introduit dans sa méthode des notions de sciences humaines puisées dans des champs de connaissance aussi divers que l’anthropologie, l’alchimie, l’étude des rêves, la mythologie et la religion, ce qui lui a permis d’appréhender la « réalité de l’âme ». Si Jung n’a pas été le premier à étudier les rêves, ses contributions dans ce domaine ont été déterminantes.
On lui doit également, entre autres, les concepts d’« inconscient collectif », d’« archétypes », d’« individuation », de « types psychologiques », de « complexe », d’« imagination active », de « déterminisme psychique » et de « synchronicité ». (wiki)