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Au pays des cannibales. Voyage d’exploration chez les indigènes de l’Australie orientale, 1880-1884
Lot 6080

Au pays des cannibales. Voyage d’exploration chez les indigènes de l’Australie orientale, 1880-1884

Estimation : 180 / 200€
Année : 1890
Édition : Paris, Hachette et Cie
Illustration

Description

Carl LUMHOLTZ
Au pays des cannibales. Voyage d’exploration chez les indigènes de l’Australie orientale, 1880-1884
Paris, Hachette et Cie, 1890

Relié, demi-cuir bordeaux tirant sur le brun en dos, signet. Ouvrage illustré d’un frontispice de l’auteur et de 154 gravures in et hors-texte, ainsi que de deux cartes dont la dernière est rempliée.. Traduit du norvégien par V.&W. Molard avec l’autorisation de l’auteur. 499 pages.

Le naturaliste norvégien Carl Lumholtz voyagea en Australie de 1880 à 1884 en vue d’étudier la race australienne d’un point de vue anthropologique et ethnographique. L’auteur traite de l’histoire naturelle du Queensland septentrional ; il accorde une place importante à la faune dont il a rapporté beaucoup de mammifères, environ 700 oiseaux différents, un grand nombre de reptiles et de batraciens. L’ethnographie occupe pour sa part une place importante ; son long séjour au milieu des indigènes lui a permis de fixer les éléments catactéristiques de leur type physique, de leur genre de vie et de leurs us et coutumes. Ces recherches sont inédites pour ce qui est des populations du nord qu’il considère comme inférieures à celles du sud. Il a rencontré des tribus anthropophages qui apprécient davantage la chair des autochtones ou des Chinois que celle des blancs qu’ils tiennent en médiocre estime, du fait qu’elle aurait un arrière-goût de sel qui leur déplait. Toutefois il constate que ces mangeurs d’hommes n’ont pas forcément un caractère farouche et querelleur. Venu en Australie plein de sympathie pour la race indigène C. Lumholtz en est reparti “n’ayant gardé de son enthousiasme pour elle qu’une sorte d’intérêt. L’expérience m’avait appris, que méme en pays barbares, les hommes ne sont pas toujours aussi bons qu’ils pourraient l’être”. Voir le sommaire sur photos jointes

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