Éditions et fac-similés de textes maçonniques (02)

Les premières divulgations publiques des « secrets des Francs-Maçons » suivirent de peu la création de la Grande Loge de Londres, et surtout la publication de ses Constitutions en 1723 : des révélations commencèrent alors à paraître dans les journaux londoniens. Quelques années plus tard, les Français ne seront pas en reste. Car si la Franc-Maçonnerie s’installe discrètement à Paris en 1725, son existence y devient publique en 1736, et dès 1744, on assiste à une impressionnante rafale de publications à son sujet ; Le Secret des Francs-Maçons puis, en 1745, L’Ordre des Francs-Maçons trahi, ou encore Le Sceau rompu, ou la Loge ouverte aux profanes. En 1747, Les Francs-Maçons écrasés explorent aussi une veine polémique qui fait entendre les premiers échos de l’antimaçonnisme, promis en France à un grand avenir. Les sources de ces ouvrages sont souvent mal connues, et leurs auteurs presque tout autant. Les divulgations ont été jugées diversement selon les époques, mais on sait aujourd’hui qu’ils nous donnent une image sincère et assez exacte des pratiques maçonniques de leur temps. Précisons que la Maçonnerie d’adoption, ou Maçonnerie des dames, apparaît en France au début du XVIIIe siècle et est le nom donné à une pratique mixte ou féminine de la Franc-Maçonnerie, essentiellement masculine.

Ce lot comprend 3 ouvrages.

ANONYME
Le Sceau rompu, ou la Loge ouverte aux Profânes, par un Franc-Maçon
Ventabren, Les Rouyat, 1974
Broché, 75 pages
Fac-similé de l’édition de 1754 (Cosmopolis)
Très bon état

ANONYME
Vraie Maçonnerie d’Adoption
Ventabren, Les Rouyat, 1977
Sous-titré : « Précédée de quelques Réflexions sur les Loges irrégulières et sur la Société civile, avec des notes critiques et Philosophiques, et suivie de Cantiques maçonniques ; dédiée aux Dames »
Broché, 144 pages
Fac-similé de l’édition de 1787 (Philadelphie)
Très bon état

ANONYME
Vraie Maçonnerie d’Adoption
Ventabren, Les Rouyat, 1977
Sous-titré : « Précédée de quelques Réflexions sur les Loges irrégulières et sur la Société civile, avec des notes critiques et Philosophiques, et suivie de Cantiques maçonniques ; dédiée aux Dames »
Broché, 144 pages
Fac-similé de l’édition de 1787 (Philadelphie)
Très bon état