L’auteur cherche dans ce texte tout le mécanisme inconscient derrière les émotions. Il en arrive à cette conclusion : « Le cœur n’est pas, comme on l’a dit, un simple organe de la vie végétative, mais il n’est pas non plus l’organe instrumental de l’amour. Ce n’est pas davantage à l’ensemble du système nerveux qu’on doit attribuer spécialement les phénomènes de la sensibilité affective ; et le grand sympathique, en particulier, n’a pas plus le droit de les revendiquer. […] Maintenant, à moins d’admettre, avec le docteur Sales-Girons, que l’organe de l’amour est dans tout l’organisme, il n’y a plus que le cerveau auquel on puisse rapporter cette attribution ; et c’est là, en effet, notre conclusion définitive. » Dans la conclusion de son ouvrage, Riche explique néanmoins que le cœur reste le moteur et l’élément qui permet de ressentir les émotions plus fort que tous les autres, d’où l’expression être un « homme de cœur ».
Rapport de condition
In-8, broché, couverture imprimée d’origine, manque de papier sur la première de couverture et au dos, non rogné, Paris, Plon, 1879, XXII + 1 ffnch + 156 pp.